La dégradation de la qualité de l’eau et les bandes riveraines

La qualité de l’eau du bassin versant de la Belle Rivière est un sujet préoccupant pour les acteurs du milieu. C’est majoritairement par les activités humaines que l’on accentue les problématiques influençant la qualité de l’eau.

La présence de phosphore en quantité excessive est notamment due à l’utilisation de fertilisant sur les terrains et sur les cultures des riverains, ou encore aux installations sanitaires qui ne respectent pas les normes. Pour ce qui est de l’accumulation de sédiment et la présence de cyanobactérie sont entre autres accentuées par les pratiques de navigation qui ne respectent pas les bonnes pratiques de conduite.

Parmi les objectifs que se sont fixés le Conseil de bassin versant de la Belle Rivière et l’Organisme de bassin versant Lac-Saint-Jean dans le but d’améliorer la qualité de l’eau du bassin versant de la Belle Rivière, il y a la diminution de la présence de matière en suspension dans les cours d’eau, la diminution de l’eutrophisation des plans d’eau (processus par lequel un milieu aquatique s’enrichit graduellement en éléments nutritifs, principalement en phosphore) et la diminution des phénomènes d’érosion et d’accumulation de sédiments.

Pour atteindre ces objectifs, les bandes riveraines y jouent un rôle important. Une bande riveraine est une bande végétale séparant le milieu terrestre du milieu aquatique. Elle doit mesurer entre 10 et 15 mètres de largeur, en fonction de la pente du talus. Celle-ci joue un rôle de tampon permettant de filtrer la pollution, contrôler l’érosion et permettre une grande diversité de faune et de flore de s’y installer. Pour les milieux agricoles, il est recommandé de mettre en place une bande riveraine d’au moins trois mètres.

En bref, si tous les acteurs du milieu ont à cœur la qualité d’eau de leur bassin versant, l’option la plus facile et efficace est la mise en place de bandes riveraines. Dans cette optique, il est donc important d’agir afin de maintenir les plans d’eau en bonne santé et ainsi préserver leur qualité.

 

Pour des informations supplémentaires: 
Luc Chiasson, chargé de projet responsable du CBVBR
Téléphone : 418 662-9347, poste 204
Courriel : luc.chiasson@creddsaglac.com 
www.creddsaglac.com

 

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